Tout savoir sur l’hygrométrie en bloc opératoire

L’humidité de l’air fait l’objet d’une prise de mesure lors de la qualification des blocs opératoires. Véritable levier de performance de la salle propre, l’hygrométrie en bloc opératoire est encadrée par la norme NF S90-351, relative à l’hygiène hospitalière. Décryptage en bref.

L’intérêt de l’hygrométrie en bloc opératoire

L’hygrométrie correspond au degré d’humidité de l’air présent dans la salle blanche. On parle généralement d’humidité relative, soit le rapport entre la proportion de vapeur d’eau contenue dans l’air et la capacité d’absorption de l’air à une certaine température. 

La maîtrise de ce paramètre, associé à la température, est d’une importance capitale. 

L’enjeu de l’hygrométrie s’explique par la nécessité de prévenir toute contamination des salles d’opération. En effet, un air trop humide et chaud risquerait de contribuer au développement de bactéries et d’infections pouvant impacter la sécurité des patients. De la même façon, les interventions chirurgicales se déroulent rarement sous un seuil hygrométrique de 45% pour des questions de confort du patient mais aussi des intervenants. 
Un système de traitement d’air efficace offrira une bonne gestion de l’humidité, ainsi que du flux unidirectionnel ou non unidirectionnel, du taux de renouvellement et de la surpression.

Le degré d’humidité de l’air en salle opératoire

Il existe une réglementation qui détermine les valeurs guides à appliquer en milieu hospitalier, notamment pour l’humidité de l’air. C’est la norme française NF S90-351. 

L’hygrométrie des blocs opératoires de classes ISO 5 et ISO 7 (zones de risque 3 et 4) doit ainsi être maintenue entre 45 % et 65 %.
Le degré hygrométrique est régulé par la centrale de traitement d’air via un processus d’humidification pouvant varier avec les saisons.

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