Tout savoir sur la température en bloc opératoire
Le cadre normatif NF S90-351, propre à la qualité de l’air dans le secteur hospitalier, évoque la température d’un bloc opératoire comme facteur de confort. Zoom sur ce paramètre de première importance surveillé de près lors de la qualification des blocs opératoires.
Pourquoi contrôler la température d’un bloc opératoire ?
La gestion de la température d’une salle propre représente l’une des missions principales du traitement d’air, aux côtés de la surpression, du flux unidirectionnel ou laminaire et du taux de brassage horaire.
Ce critère de qualité d’air va de pair avec l’hygrométrie, qu’il convient également d’observer avec attention.
Les blocs opératoires accueillent des interventions chirurgicales à risque septique, nécessitant un environnement où l’empoussièrement est maîtrisé afin de préserver la santé des patients. En effet, une salle propre surchauffée peut engendrer la prolifération de micro-organismes nuisibles. À l’inverse, s’il fait trop froid, la température corporelle de la personne hospitalisée risquerait de descendre sous les 35 degrés.
De plus, une mauvaise gestion du couple température/hygrométrie pourrait entraîner une défaillance des équipements.
Le contrôle de la température de l’air s’avère crucial pour assurer la sécurité de tous.
Quelle température en salle de bloc opératoire ?
La norme française NF S90-351 énonce les valeurs cibles à appliquer en milieu hospitalier selon la sensibilité de la chirurgie réalisée et le risque infectieux lié.
Pour les blocs opératoires classés ISO 7 et 5, c’est-à-dire les zones de risque 3 et 4, la plage de température s’étend de 19 à 26 degrés.